L’entreprenariat un puissant outil de développement personnel !
RRH pendant 10 ans, j’ai quitté une voie toute tracée pour créer mon entreprise. En 1 an d’entreprenariat, j’ai bien plus appris sur moi que durant toutes ces années de salariat.
Mon parcours? Après un diplôme de psychologie du travail en poche, j’intègre le service recrutement d’une société informatique (ESN) où je suis en charge de recruter et de suivre les mobilités des salariés. J’ai changé à plusieurs reprises d’entreprise, pensant que le secteur d’activité où l’intérêt du poste devait évoluer. J’ai évolué vers plus de responsabilité, j’ai changé de secteur j’ai gagné en compétences mais très rapidement je me confrontais à une crise de sens aigue, même si j’avais tout pour être heureuse sur le papier.
Après avoir quitté un job « idéal » et mené un travail d’introspection, j’ai créée ma société Artiste de ta carrière, je créée des accompagnements sur mesure mariant créativité et pragmatisme, pour permettre au personne de se relier à leur imaginaire, exprimer leur nature profonde et le traduire dans un projet de vie professionnelle.
Si mon intuition a été mon premier guide dans ce choix, je n’avais pas anticipé les conséquences personnelles de ce choix professionnel. En effet l’entreprenariat nous met face à nos croyances limitantes nous menant quelque fois à un véritable chamboulement, avec des situations inconfortables mais in fine pour toujours aller vers le meilleur de soi même.
D’ailleurs si vous aussi vous vous intéressez à l’entreprenariat, sachez que vous allez vivre et faire l’expérience de vos limites et de vos ressources pour libérer votre propre puissance.
Il y a 3 évolutions que j’ai expérimenté :
1. Prendre confiance en soi et s’estimer
Lorsqu’on est salariée, il y a l’entreprise, le manager, les process et nous. D’un côté la société pour laquelle on travaille et de l’autre nous.
Quand on est auto-entrepreneur, nous formons ce tout, nous sommes donc face à nous même.
Face à nous, il faut se faire confiance et donc s’estimer!
Quand on est salarié, on suit la Job description, dans l’entreprenariat on doit structurer toute cette liberté qui s’offre à nous. Il n’y a pas de KPI, d’entretiens annuels etc. Nous fixons nos propres délais, nos propres limites, on investit un temps considérable sans trop savoir si cela va payer. On lâche prise, on se fixe des objectifs Smart et on se fait confiance.
2. Le rapport à l’argent
Si il y a un bien une chose qu’on apprend pas dans les livres, c’est cette relation qu’on entretient avec l’argent, de nombreuses croyances existent comme « il faut travailler dur pour gagner sa vie » . D’ailleurs lorsqu’on est salarié on est plutôt dans l’échange de temps contre de l’argent, et cet argent tombe tous les mois. La façon de travailler en tant qu’entrepreneure est différente. On n’échange pas forcément du temps contre de l’argent. On est face à des questions de valeur de notre travail, car on doit fixer le prix de nos services. Il y a d’ailleurs une forte corrélation entre le prix qu’on fixe et l’estime que nous nous portons.
3. La réconciliation entre le plaisir et le travail
Qui n’a jamais entendu « il faut travailler dur pour réussir » cette vision du travail se transmet de génération en génération, pourtant à l’aire où les jeunes actifs souhaitent combiner liberté et réalisation de soi, cette croyance semble de plus en plus compromise.
Quand j’ai lu les premiers avis de mes clients, je me suis rendue compte qu’ils avaient été satisfaits de ma prestation et que de mon côté j’avais eu beaucoup de plaisir à les accompagner. J’avais donc créé de la valeur sans avoir cette sensation de travailler dur.
L’expérience de quitter le salariat pour entreprendre est un puissant outil de développement personnel. Il permet de se confronter à nos croyances limitantes et de développer de nombreux soft skills.
Si j’étais restée dans un job de salariée, je ne pense pas que j’aurais appris aussi vite et acquis autant de compétences.
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